dimanche 6 août 2017

Un grand souffle

Retour sans encombre dimanche 6 août vers notre bercail francilien, après un départ très tôt de la région de Heidelberg. Encore un été réussi, avec de la variété de paysages, de véritables découvertes sur des chemins que l'on pensait bien battus (Pélion, Cythère) et un grand bol d'air chaud et sec. Annexe statistique: nous avons parcouru 8 200 km en un mois. Pour l'été 2018, nous repartirons dans la même direction générale, mais passerons à la fois plus au nord, plus à l'est et plus au sud. Mais quel suspense. A bientôt!

samedi 5 août 2017

Furieusement romantique

HEIDELBERG, Allemagne. Nous ne connaissions pas Heidelberg, qui n'est pourtant située qu'à 70 km de la frontière française. Voici l'erreur réparée, avec notre toute dernière escale avant de tirer un trait sur notre dépaysement estival. Encore plus qu'à Vienne, il y avait cohue, et les rues piétonnes de la ville chérie des romantiques débordaient de visiteurs. Nous avons été sauvés... par le mauvais temps. Un énorme orage s'est en effet abattu sur le château pendant que nous le visitions, et grâce à quelques raccourcis par des escaliers glissants, nous avons pu profiter d'une vue dégagée sur la ville, la rivière Neckar et les bois environnants.






vendredi 4 août 2017

Grandeur des folies à Vienne


VIENNE, Autriche. Une nouvelle ville d'Europe centrale découverte ce vendredi 4 août, et non des moindres: Vienne. Côté gastronomique: ses Apfelstrudel (testés et approuvés), ses Schnitzel (idem, miam). Côté culturel: son magnifique palais de Schönbrunn, visité par 37°C au milieu d'une foule compacte. Comme d'habitude, il a fallu consentir des efforts pour s'extraire des masses et c'est finalement sur le pavillon "Gloriette", une folie au milieu du parc de ce Versailles de la Mitteleuropa, que nous avons pu admirer dans son entièreté la demeure d'été des princes d'Autriche-Hongrie aux plus de 1 400 pièces et aux jardins à la française (la France môssieur) toujours superbement entretenus.

Fort heureusement, les princes avaient prévu notre détresse hydrique et planté des allées de tilleurs à l'ombre salvatrice. Notre escale viennoise fut courte et surtout dominée par la visite aux fantômes de Sissi et François-Joseph. Nous avons toutefois réussi à effleurer le centre-ville de la capitale autrichienne pour une rapide promenade vespérale. Il faudra y revenir.

jeudi 3 août 2017

Hungary games

KECSKEMET, Hongrie. Changement brutal de décor: en deux jours, nous avons franchi 1 500 km vers le Nord, en traversant Péloponèse, Macédoines et Serbie. Mais c'est à 100 km de notre escale du soir, Kecskemét dans le sud de la Hongrie, que nous avons bien souffert. Embouteillages cumulés de trois heures pour sortir de l'autoroute ex-yougoslave et entrer en Hongrie, qui a considérablement renforcé ses contrôles depuis la crise des migrants de l'été 2016. Ajoutez à cela une canicule qui a fait monter à 50°C le thermomètre extérieur de notre vaillante automobile, et vous comprendrez que la bière du soir était largement méritée.

mardi 1 août 2017

Yassou, Ellada

PLAGE DE BOZAS, Grèce. Dernier arrêt balnéaire en ce premier jour d'août. Ce ne sont pas les grosses vagues et le vent toujours déchaîné qui vont nous empêcher de prendre une ultime rasade de sel méditerranéen avant de retrouver l'occident civilisé et frais!

Immuable char agricole

ELEA, Grèce. Après une semaine d'insularité, nous sommes remontés le 1er août dans le Porfyrousa, direction le nord, pour un début de retour vers l'Europe occidentale. A Eléa, nous sommes tombés en arrêt devant une spécialité grecque: le pick-up agricole, alias "Agrotikon". Depuis 35 ans que nous fréquentons l'Hellénie, ces bêtes de labeur n'ont pas changé, d'ailleurs ce sont toujours les mêmes. A l'échelle de notre époque qui s'emballe, de vrais temples grecs, donc.
Climat doux, "Japanisches Qualität" des années 1970, soin des propriétaires ou paupérisation de la Grèce depuis 10 ans qui a empêché leur renouvellement? En tout cas ils sont encore des milliers à brinquebaler sur leurs pneus étroits et cuits dans les lacets du Péloponnèse et de l'Epire. 




samedi 29 juillet 2017

Soirée mousse

ILE DE CYTHERE, Grèce. Quand les livreurs de bière grecs jouent au Memory.

vendredi 28 juillet 2017

Cythère promise

ILE DE CYTHERE, Grèce. Quelle île extraordinaire. Assez grande pour ne pas s'ennuyer pendant une semaine, suffisament petite pour ne pas passer de longues heures sur ses routes étroites entre deux destinations, Cythère nous a enchantés une semaine durant. Installés dans une petite location de la pampa, non loin du bourg agricole de Potamos, avec pour compagnons nocturnes chèvres et chats gourmands, nous avons pu rayonner chaque jour vers des randonnées dans les sous-bois, aux flancs périlleux de villages fortifiés et semi-abandonnés, au fond d'une grotte perdue dans les falaises donnant sur le couchant, à l'ombre de chapelles immaculées et dans les dédales étroits de bourgs surplombant des baies quasi caribéennes. Autre élément appréciable dans cette Cythère au climat doux et à la nature tout à tour âpre et généreuse, des criques et des plages ponctuent ses côtes de chaque côté, ce qui permet de choisir le matin sa destination en fonction des caprices giratoires du vent. Car à 40 km/h ou plus de meltem, il devient difficile de poser impunément une serviette et encore plus de planter un parasol. Parfois, la plage se mérite, au bout d'une longue piste poussiéreuse et abrupte. Mais toujours la récompense est au rendez-vous. Hors week-ends, la cohue sur les plages s'est révélée très supportable. Nous l'apprendrons plus tard grâce à notre gentil hôte, l'un des gros ferries desservant Cythère à partir d'Athènes a subi une avarie au début de l'été, et la fréquentation de l'île en a pâti. De toutes façons Cythère n'est pas adepte du tourisme de masse et les "resorts" en sont absents. A peine quelques mini-villas de vacances de loin en loin, des côtes presque vierges entre les agglomérations et un grand calme, même en plein été: Cythère promise, Cythère tenue!










mardi 25 juillet 2017

Coque en stock

NEAPOLI VION, Grèce. Après le Pélion et l'Argolide, nous avons décidé en 2017 de placer une partie de notre été grec sous le signe de l'insularité. C'est donc vers Neapoli Vion, de l'autre côté de la troisième péninsule du Péloponnèse par rapport à Monemvasia, que nous nous sommes dirigés mardi 25 juillet. Neapoli s'avère sans intérêt et même laide. Mais à heure fixe, elle s'anime. Les policiers ferment des accès, canalisent un mini-embouteillage qui se forme in petto et roucoulent de leurs sifflets pour faire dégager ceux (et ils sont nombreux) qui ont méprisé les interdictions de stationner sur la jetée. Car le Porfyrousa arrive! Le Porfyrousa: un sabot aux formes sans grâce, un ferry-boat construit en Turquie et racheté par une compagnie grecque (on aura vraiment tout vu) pour effectuer le courrier de l'île de Cythère. En trois siècles, l'embarquement pour Cythère célébré par Watteau a perdu de sa poésie. Comme dans tous les ferries grecs, les rambardes et les sols collent, les particules odorantes de fioul lourd tapissent nos poumons et les nasillements des hauts parleurs ("Kyries kai Kiri"...) n'ont que peu de points communs avec les chants des sirènes d'Ulysse. En revanche, le respect des horaires n'a rien d'oriental et c'est à l'heure pile que le bâtiment s'élance pour franchir les quelques milles marins qui séparent Neapoli de l'île, après un jeu de Tetris sous pression des contremaîtres: des voitures s'enchevêtrent sur le pont mais aussi à fond de cale via un ascenseur dont on espère qu'il est régulièrement révisé. La traversée s'effectue sans problème en un peu plus d'une heure, même si le meltem déchaîné fait pencher la barcasse et moutonner les vagues, tandis que le Porfyrousa croise les sillages perpendiculaires de pétroliers. Le Grec, hardi marin, reste dans son élément.




ve! 

lundi 24 juillet 2017

Somptueuse Monemvasia

MONEMVASIA, Grèce. Tumultueuse histoire que celle de Monemvasia, ville close au flanc d'un croc rocheux qui pourrait rappeler Gibraltar, en plus petit. Romains, byzantins, Francs (on y retrouve notre Villehardouin, celui de Mystra), Vénitiens, Turcs et autres envahisseurs s'y sont succédé de l'Antiquité au Moyen-Age. C'est par une touffeur écrasante, les yeux sur l'horizon laiteux, que nous avons arpenté ses ruelles pavées et étroites, aujourd'hui occupées par des contingents de touristes en short. Heureusement, ils sont moins nombreux à s'attaquer aux escaliers menant à l'Acropole, d'où la vue est carrément sublime.








Massacre à la poulpe fiction

Exposition de poulpes infortunés sur le vieux port de Gythion, dans le sud du Péloponnèse, où nous avons effectué une rapide escale gastronomique ce lundi avant de reprendre une route encore plus méridionale. Vers où? Suspense.

Le menu de Laszlo Zlotz

Laszlo Zlotz, c'est cet émigré d'Europe centrale incertaine qui apparaît de loin en loin dans les pages de la BD Achille Talon, mais aussi chez Gotlib, et qui se singularise par sa syntaxe et son vocabulaire aussi approximatifs qu'hilarants. Il a dû travailler à la traduction chez ce restaurateur grec...

dimanche 23 juillet 2017

Hémicycle comble pour Aristophane

EPIDAURE, Grèce.

Panoramique du théâtre d'Epidaure juste avant la représentation (photo C.T.)



Si Aristophane avait su que sa comédie "La Paix" serait encore donnée dans l'enceinte du théâtre d'Epidaure face à plus de 10.000 personnes, 24 siècles après sa première représentation... Les gradins étaient à capacité maximum samedi soir, et s'y pressait une foule d'élégantes athéniennes et de touristes en short (dont nous). Démarrant comme une grosse farce scatologique, "La Paix" s'apparente à une parabole sur l'incapacité des cités grecques antiques à coexister, mais aussi à la nature belliqueuse de l'homme. Le public a beaucoup ri, parfois jaune, car le metteur en scène a truffé son adaptation de références à la Grèce moderne, dont le fait de "donner aux barbares les richesses" du pays, de comparer la situation (affreuse) à celle sous la junte (encore plus affreuse)), ou encore de s'en remettre à un homme providentiel...

samedi 22 juillet 2017

Les péripéties du péripatos

NAUPLIE, Grèce.
Idée de balade sympathique à Nauplie: faire le tour de l'éperon rocheux qui prolonge la vieille ville, et rejoindre le pied de la forteresse Palamède.



C'est zestos ce soir

NAUPLIE, Grèce.
Depuis le début de la semaine, que nous avons entamé sous la pluie et à peine 22°C, le temps s'est remis au grec et les animaux locaux tentent de le supporter.

jeudi 20 juillet 2017

Palamède in Greece

NAUPLIE, Grèce.
Comme dirait le guide Michelin: en haut de la forteresse Palamède, la vue*** vaut le voyage.

La France Môssieur

NAUPLIE, Grèce.
On a tous quelque chose de Nauplie. Et Nauplie a quelque chose de français. C'est en effet dans cette région que débarqua l'expédition française de Morée (1828-1833), qui, avec les Britanniques et les Russes, convainquit la Sublime Porte et son affidé le sultan d'Egypte de lâcher la bride aux indépendantistes grecs, aboutissant à la libération de la jeune et petite nation hellène du joug ottoman. Les Grecs savent s'en souvenir, comme en témoigne ce monument sur un parvis de Nauplie. Une rue semi-piétonne intra muros porte quant à elle le nom du général Nicolas Fabvier, soutien précoce à la cause grecque à la même époque. N'oublions pas le philhellénisme de l'élite française en plein courant romantique, qui se mariait avec aisance à la stratégie de contention de l'irrédentisme turc dans les Balkans de la part des grandes puissances occidentales d'alors.

Versions grecques

EPIDAURE, Grèce.
Double ration de théâtre ce mardi: les gradins du grand théâtre d'Epidaure, dont on ne se lasse pas, et sa mignonne version miniature dans le village côtier de Palea Epidavros à une douzaine de kilomètres de là, au bout d'une courte balade à travers des vergers d'orangers hantés par d'innombrables et stridentes cigales, la bande-son des vacances hellènes depuis toujours.



 

Nauplie sous l'Apocalypse

NAUPLIE, Grèce.
Nous avions déjà vu l'année dernière la ville de Nauplie, chef-lieu de l'Argolide, sous une semi-canicule de saison. Le contraste fut d'autant plus violent en ce mois de juillet marqué par un épisode orageux à rallonge. Flaques, nuages bas, bourrasques et campeurs en déroute! Heureusement, notre villégiature, dans les collines de l'arrière-pays, est restée étanche. Et les bougainvillées, lauriers fleurs ou cyprès effilés nous chavirent toujours les sens. Comme en 2016, nous alternons visites culturelles et plages léchées par une mer à 27°C et étonnamment désertes, tout comme les tavernes débordant de yemitsa, souvlaki, horiatiki et tutti quanti. Les Grecs prennent davantage leurs vacances en août, surtout autour de l'Assomption, et ce n'est pas nous qui nous en plaindrons.

Le Pélion, la belle anomalie

AGIOS IOANNIS, Grèce.
Le Pélion (tous en chœur), "C'est loin mais c'est beau!" Plus exactement, c'est excentré malgré la proximité de cette région avec le grand axe routier Thessalonique-Athènes. Il faut en effet bifurquer vers Volos, la très peu remarquable cité portuaire, dont l'architecture insipide a l'excuse de dater d'après le terrible tremblement de terre de 1955, pour grimper à l'assaut d'un massif montagneux particulièrement abrupt. En 40 ans de voyages, nous avons vu des routes à lacets, mais celles du Pélion se distinguent. Ne comptez pas dépasser 20 km/h de moyenne vu la succession de virages aveugles, de villages étroits et de bitume incertain. Mais quelle récompense à l'arrivée. Cela commence par les villages à flanc de montagne comme Portaria, se poursuit par les paysages panoramiques de Hania, où se trouve un col à plus de 1 200 mètres d'altitude, et se conclut par la descente du versant Est de cette péninsule dont la végétation luxuriante contraste violemment avec le reste du pays. Au point que l'on se frotte les yeux pour vérifier que l'on n'a pas changé de contrée.

Explication: l'eau. Il y en  a partout! Cascades, fontaines et torrents, où que se pose l'œil. C'est qu'en hiver, le Pélion, du haut duquel on distingue par temps clair les "doigts" de la Chalcidique, se recouvre d'une épaisse couche de neige, une station de ski couronnant même l'un de ses sommets. Toute cette eau emmagasinée resurgit au printemps et à l'été, abreuvant noisetiers, châtaigniers et arbres fruitiers pour faire de cette zone une terre d'abondance ombragée. Les succulents fruits locaux se retrouvent sur les étals des marchands mais aussi dans des bocaux de confitures que nous avons raflé.
La dégringolade terminée, la côte orientale du Pélion ne réserve que de bonnes surprises, entre longues plages de sable ou de petits galets, criques secrètes et chemins de randonnée côtiers vertigineux. Basés pendant six jours dans la région d'Agios Ioannis, gros bourg en bord de mer Egée, nous avons apprécié le calme de ce lieu finalement assez protégé des hordes touristiques. Un seul regret, mais on ne peut pas lutter contre la géographie: pour voir le soleil sur la mer, il faut se lever tôt, et l'ombre de la montagne engloutit en fin d'après-midi les plages encaissées. Heureusement, le temps était avec nous, sauf à la fin, quand d'impressionnants orages ont encore davantage baigné le Pélion dans une humidité bénie des dieux de l'Olympe. Il va falloir revenir pour épuiser les charmes d'une région que nous avons finalement peu parcourue, la faute à ses épuisantes routes.

mardi 11 juillet 2017

Au bout de nos rêves, où la raison s'achève

CHALKIDONA, Grèce.
Et au bout de 2 438 km de route, nous avons atteint la Grèce. Le deuxième jour de road-trip a été plus agité que le premier... pour les suspensions de notre voiture. Dès que l'on passe de Croatie (Union européenne) en Serbie (reste du monde), le bitume devient quelque peu créatif dans sa régularité. Encore s'agit-il d'une amélioration spectaculaire par rapport aux héroïques années 1980, quand rejoindre la Grèce depuis l'Autriche s'apparentait à un jeu de roulette yougoslave. L'autoroute entre les deux grandes villes de la fédération titiste, Zagreb et Belgrade, paraissait ne jamais devoir être construite. C'est donc sur des nationales étroites bourrées de camions iraniens, de Turcs d'Allemagne en déficit de sommeil dans des Mercedes surchargées et d'autobus de routards brinquebalants que s'effectuait un trajet qui, avec le recul des ans, nous paraît vraiment déraisonnable. Les Turcs d'Allemagne, de Belgique et des Pays-Bas sont toujours là: en grosses berlines teutonnes, ils roulent à 170 km/h sur la file de gauche et comme d'habitude nous les quittons à la hauteur de Nis (Serbie) quand ils bifurquent vers la Bulgarie.
Secoués mais pas ébranlés, nous avons donc filé à travers Belgrade, les gorges du Vardar et quatre frontières sans anicroche malgré des travaux autoroutiers qui durent toujours mais se sont déplacés vers le sud de la Serbie. Les entreprises de travaux publics en sont à pétarder les falaises des étroites passes pour y faufiler une autoroute qui va saccager le paysage mais sans doute nous faire gagner quelques dizaines de minutes de route dans quelques années... Nous voici dans la conurbation de Thessalonique, la grande ville du Nord de la Grèce. Encore une petite liaison vers notre premier lieu de villégiature et nous pourrons étaler les serviettes. Mais nous avons déjà retrouvé quelques marques, puis qu'il y a du café frappé au menu du petit déjeuner!

dimanche 9 juillet 2017

Slovénie sans avarie

LJUBLJANA, Slovénie.
Bien arrivés dans la capitale slovène pour une rapide escale sur la route de la Grèce. Un trajet faisable en une journée, mais qui laisse tout de même peu de place à l'erreur. Mieux vaut partir très tôt pour se ménager une chance de ne pas dépasser l'heure du dîner à l'arrivée. En ce premier week-end de vacances françaises, et en raison de l'arrivée de campeurs bataves et belges à la hauteur de Stuttgart, nous n'étions pas les seuls sur les autoroutes allemandes. Cela ne nous a pas empêchés de tester les Autobahnen et leur absence de limitation de vitesse sur certains tronçons.
Sans trop prêter attention aux quelques spécialités locales, même si les Biergärten (jardins à bière, hmmm) auraient pu nous faire de l'oeil, nous avons tracé la route rapidement à travers la Bavière, puis franchi sans encombre la frontière autrichienne.
C'est là que les orages menaçant depuis quelques heures ont fini par déchaîner leur fureur, nous faisant passer de la lumière à la nuit en pleine ascension des Alpes. Slalomant entre les torrents envahissant l'autoroute où rouler à plus de 60 km/h se serait avéré périlleux, nous avons fini par passer une dernière enfilade de tunnels pour redescendre vers la Slovénie dont nous avons atteint la métropole sans plus de péripéties. Bilan des courses: 1 300 km abattus en 13 heures, dont un trajet de 700 km avec un seul plein, de Herrlisheim (Alsace) à Jesenice (Slovénie). Demain lundi on remet ça avec quatre passages de frontières!