CHALKIDONA, Grèce.
Et au bout de 2 438 km de route, nous avons atteint la Grèce. Le deuxième jour de road-trip a été plus agité que le premier... pour les suspensions de notre voiture. Dès que l'on passe de Croatie (Union européenne) en Serbie (reste du monde), le bitume devient quelque peu créatif dans sa régularité. Encore s'agit-il d'une amélioration spectaculaire par rapport aux héroïques années 1980, quand rejoindre la Grèce depuis l'Autriche s'apparentait à un jeu de roulette yougoslave. L'autoroute entre les deux grandes villes de la fédération titiste, Zagreb et Belgrade, paraissait ne jamais devoir être construite. C'est donc sur des nationales étroites bourrées de camions iraniens, de Turcs d'Allemagne en déficit de sommeil dans des Mercedes surchargées et d'autobus de routards brinquebalants que s'effectuait un trajet qui, avec le recul des ans, nous paraît vraiment déraisonnable. Les Turcs d'Allemagne, de Belgique et des Pays-Bas sont toujours là: en grosses berlines teutonnes, ils roulent à 170 km/h sur la file de gauche et comme d'habitude nous les quittons à la hauteur de Nis (Serbie) quand ils bifurquent vers la Bulgarie.

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