vendredi 28 juillet 2017

Cythère promise

ILE DE CYTHERE, Grèce. Quelle île extraordinaire. Assez grande pour ne pas s'ennuyer pendant une semaine, suffisament petite pour ne pas passer de longues heures sur ses routes étroites entre deux destinations, Cythère nous a enchantés une semaine durant. Installés dans une petite location de la pampa, non loin du bourg agricole de Potamos, avec pour compagnons nocturnes chèvres et chats gourmands, nous avons pu rayonner chaque jour vers des randonnées dans les sous-bois, aux flancs périlleux de villages fortifiés et semi-abandonnés, au fond d'une grotte perdue dans les falaises donnant sur le couchant, à l'ombre de chapelles immaculées et dans les dédales étroits de bourgs surplombant des baies quasi caribéennes. Autre élément appréciable dans cette Cythère au climat doux et à la nature tout à tour âpre et généreuse, des criques et des plages ponctuent ses côtes de chaque côté, ce qui permet de choisir le matin sa destination en fonction des caprices giratoires du vent. Car à 40 km/h ou plus de meltem, il devient difficile de poser impunément une serviette et encore plus de planter un parasol. Parfois, la plage se mérite, au bout d'une longue piste poussiéreuse et abrupte. Mais toujours la récompense est au rendez-vous. Hors week-ends, la cohue sur les plages s'est révélée très supportable. Nous l'apprendrons plus tard grâce à notre gentil hôte, l'un des gros ferries desservant Cythère à partir d'Athènes a subi une avarie au début de l'été, et la fréquentation de l'île en a pâti. De toutes façons Cythère n'est pas adepte du tourisme de masse et les "resorts" en sont absents. A peine quelques mini-villas de vacances de loin en loin, des côtes presque vierges entre les agglomérations et un grand calme, même en plein été: Cythère promise, Cythère tenue!










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